#Trabant2Paris - First country - Hungary

Notre Trabi devint très vite populaire ; tout d'abord au sein des membres de la famille d'Eszter, puis les amis, et même les garagistes et pompistes !

Nos plus jeunes fans !

Durant notre première semaine en Hongrie, nous avions déjà parcouru 300 km en Trabant avant même de commencer le voyage. Rémi se débrouillait plutôt bien pour la conduire, bien qu'au début il lui fallait se concentrer en permanence. Durant l'un de nos premiers trajets avec une amie, il n'a même pas pu participer à la conversation, tant son attention était portée sur la conduite !

En théorie // En pratique

Le réservoir de la voiture ne fait que 26L. 20 L suffisent pour faire environ 350 km. Le soucis : il n'y a pas de jauge d'essence sur le tableau de bord ! Le réservoir est situé sous le capot, et il faut mesurer le volume d'essence restant à l'aide d'une réglette en plastique graduée (pour de vrai !). Ensuite, il faut aussi prévoir le bon mélange, avec les proportions essence/huile correctes. Faire le plein devient un vrai TP de physique-chimie !

1. Il faut garder un oeil sur le nombre de km parcourus

2. Lorsque l'on approche les 350 km de trajet, on peut envisager de rajouter 20L, mais il faut vérifier qu'il y ait suffisamment de place dans le réservoir ! Il faut ajouter 0,5L d'huile et 20L d'essence SP 98
3. Après vérification, pas de bol : il reste encore plus de 6L ! Il faut conduire un peu plus...

4. La voiture commence à brouter, car l'alimentation en essence est difficile sur les derniers litres. Il est possible de régler l'alimentation sur "Réserve", et la voiture peut continuer d'avancer.
5. Vous avancez donc sur la réserve en quête d'une station essence.

6. Une pente arrive, la voiture finit par caler !

7. Sans même vous arrêter, vous arrivez à redémarrer votre moteur (ouf!)

8. Vous atteignez la station essence, vérifiez le niveau d'essence restant. Encore 6 L, impossible !!!

9. Deux options : remplir avec le maximum d'essence possible (19,5L), ou reprendre à l'étape 5...

OK, ce n'était pas toujours si intense, mais quand même ! Pas facile de s'improviser conducteur de Trabi...

Où sommes nous aller en Hongrie avec la voiture ?

Cliquez sur la carte pour voir nos annotations !

Sur la route

Après ses premières sorties, le jour du départ finit par arriver : il était temps de commencer notre périple vers la France ! La météo n'était pas de notre côté : de grosses bourrasques de vent, et de l'orage dans l'air. Il a même plu, et nous avons dû acheter un nouvel essuie glace, après seulement 1h de route ! (Et oui, amateurs que nous étions, nous n'avions même pas vérifier l'état des essuies glaces avant de partir...).
Les routes hongroises étaient plutôt chargées, et de mauvaise qualité. Le voyage jusqu'à Sopron ne fut pas le plus agréable, mais excitant, car nous étions enfin sur la route !
Arrivés en ville, nous pouvions enfin faire une pause, et profiter du charme des anciennes rues (bien que la plupart du centre ville était en cours de rénovation).

Somló

Sopron city center

Hébergement

Nous avions dans l'idée de camper près du lac Fertő/Neusiedlersee. Nous avons trouvé un petit  camping calme à Fertőrákos: Szt Kristóf Sátorszállás. Une  ferme traditionnelle a été aménagée e transformé en camping. Les tentes et voitures dans le jardin à l'arrière. Les douche/WC/cuisine dans le bâtiment principal. Il y avait même le Wifi ! Les places sont limitées, car le jardin n'est pas très grand, et il y a peu d'autres campings dans la région.

photo: Szt. Kristóf Sátorszállás, Fertőrákos

Rencontres

Durant nos 1800 km de voyage, nous avons fait de curieuses rencontres tous les jours.

Sopron: Une dame âgée nous a raconté avec nostalgie lorsqu'elle possédait une Trabant, et qu'elle voyageait avec son chien (un Viszla) en tant que passager avant. Elle nous a dit avoir regretté de vendre sa Trabi.

Fertőrákos camping:

Le réceptioniste:"Oh, que vois-je ? une boîte aux trésors bleue!"

La Trabant a eu du succès auprès d'une famille avec deux petits garçons, qui n'ont cessé de la regarder et de demander comment elle fonctionnait.

Sans oublier la question quotidienne : 'De quelle année est votre voiture?' ; et tous les gens qui nous ont klaxonné, salué, fait de grands signes, ou tout simplement souris à notre passage ; ou encore ceux qui regardait hébétés la voiture passé, sans même avoir le temps de comprendre ni de réagir à ce qu'ils venaient de voir. Nous sommes convaincus qu'une petite voiture bleue peut rapprocher les gens. Rien que pour cette raison, ce road trip valait le coup d'être tenté !